Peindre en plein air
La peinture en plein air est un processus méditatif et créatif qui fait du bien au corps, au cœur et à l’esprit!

Je remplis mon sac de randonnée de matériel d’aquarelle et je pars à la découverte de macro paysages tels que je ne les vois pas en marchant d’habitude. Je marche, j’observe et je m’assois là où j’imagine qu’un monde féérique puisse habiter à l’abri, notamment dans les souches. Je m’installe confortablement, un petit coussin de fortune fait d’une vieille doudoune et d’un sac à couche étanche, c’est de la récup, c’est léger, et confortable pour m’asseoir à peu près partout en forêt.
Je sors mon matériel d’aquarelle minimaliste: un carnet de 7”x5”, des godets de couleurs, un crayon et 3 stylos feutres, 1 pinceau avec un vaporisateur d’eau et je peins ce que je vois.






Ce processus de randonnée méditative et créative, je l’ai surnommé “Aquazimut”. Aqua pour l’eau nécessaire pour donner vie à l’aquarelle et Azimut pour les repères topographiques nécessaires à l’orientation.
C’est au printemps et à l’automne que je favorise ces moments hors espace-temps, l’été je me fait bouffer par les moustiques et les mouches noires et l’hiver, je gèlerai à rester assise 1h.
Pas de panique, j’ai d’autres passions artistiques pour assouvir mes besoins créatifs durant ces périodes, comme la photo ou la peinture sur toile.
Récemment, j’ai découvert plusieurs artistes phénoménaux qui ne se laissent pas effrayer par les éléments, en voici trois dont le travail m’impressionne et m’inspire à la fois:
- Emily Powell – Acrylique grands formats très colorés en plein air, jusque dans l’Arctique.
- Yann Bagot – Encre grands format en plein air, même lorsqu’il pleut.
- Max Romey – Aquarelle hyper créative peinte à même les montagnes enneigées.
Prêt à essayer de croquer l’infiniment petit ou l’infiniment grand qui s’offre à vos yeux lors de votre prochaine ballade?