Peindre son chemin

À 19 ans, j’ai immigré du Sud de la France vers Eastman (Qc). Le processus avait commencé alors que j’étais mineur, suivant ainsi la moitié de ma famille, bon gré, mal gré vers un ailleurs qui ne m’attirait pas. Petit à petit, j’ai fait des choix, d’études et de famille, qui m’ont stabilisés ici. Vous l’aurais remarqué, j’ai employé le verbe stabiliser, comme des béquilles qui maintiennent un équilibre fragile.

Ce n’est réellement qu’à la porte de mes 40 ans, que j’ai commencé à m’enraciner en Estrie. Comment, me direz-vous?

En deux mots: Aquarelle et Randonnée

Arpentant les sentiers de randonnées de notre région, carnet d’aquarelle à la main, je découvre mon environnement avec un regard neuf et émerveillé, enracinée dans le « ici et maintenant », je peins mon chemin.

C’est à travers l’art et le sport que je vois, vis et m’approprie ma réalité et c’est en m’impliquant dans notre communauté magogoise que je cultive un sentiment d’appartenance de plus en plus fort.

J’adopte alors ma terre d’accueil, quasiment 20 ans après qu’elle m’ait ouvert ses bras administartifs.

Laisser un commentaire